Le vendredi 22 mai dernier, l’artiste béninois Assa Cica a rendu l’âme. Les derniers hommages et l’inhumation de l’artiste sont prévus pour le jeudi 28 mai 2020.
Après une période passée au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoucou Maga de Cotonou, Assa Cica a rendu l’âme. Il sera rendu dans son dernier demeure, jeudi 28 mai 2020.
De son vrai nom Michel Agadja Kpodan, Assa Cica était guitariste, parolier et philosophe. Cette vedette de la chanson dahoméenne des années 70, 80 et 90 a fait et continue de faire voyager les amoureux de la musique béninoise.
À travers ses musiques, l’artiste clame beaucoup la beauté féminine, l’amour et d’autres chansons liées à la paix, etc. Ses titres « Ayato gan mè nou », « Yokpo wa non ha mi », « Ananu dokon nu », « Fofo n’do gbésiso », « Gnonnu tomê lin », « J’ai raison d’être amoureux », lui ont valu beaucoup de beaucoup de soutient du côté du public et ont révélé le talent de l’homme. Ces titres ont beaucoup révélé le côté sentimental de l’homme. Hormis l’amour des hommes, l’amour de Dieu n’a pas laissé l’homme insensible. Ainsi, il avait commencé par louer son Dieu. Les titres « Dêmin », « Aklunon » sont des succès gospels dont l’artiste n’a pas pu profiter.
Doté de plusieurs talents musicaux, l’artiste se retrouvait dans beaucoup de gammes et d’autres diversités musicales. L’on peut le reconnaître à travers le lunk, soul, reggae, highlife. Au cours de sa carrière, Assa Cica a collaboré avec d’autres grandes voix du Bénin. Il s’agit, entre autres, de celle de l’Orchestre Poly Rythmo, d’Eskill Lohento. Dans les années 80, il faisait partie du gratin de la chanson avec Sagbohan Danialou et Miguelito. Les trois se retrouveront sur un même disque : « Le choc des trois étoiles ». Un disque qui a connu beaucoup de succès. L’artiste ne meurt pas, dit-on. Ses œuvres le rendent immortel.
Julien TOHOUNDJO